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sábado, 3 de janeiro de 2009

ITINÉRANCES...

MINUIT EXPRESS
Chroniques d’ un Alter-écomuséologue.
Mi novembre 2008.
ITINÉRANCES

Je ressentais fortement le besoin, depuis quelques temps, de me confronter
à d’ autres, prenant occasion de chaque rencontre à laquelle il m’ était
possible de me rendre pour vérifier, confirmer ou infirmer mes hypothèses
sur les lieux et les personnes qui comptent ajourd’hui dans le partage des
idées véhiculées par les nouvelles muséologies, qu’ elles puissent être
contradictoires ou convergentes, contestables ou exemplaires, liées de près
ou de loin au mouvement lui-même. Échantillonage forcément limittatif
compte tenu le nombre de rencontres qui se succèdent dans un rayon d’
action accessible, les rencontres auxquelles je pu me rendre à l’ intérieur d’
une période de deux mois, n’ en restent pas moins significatives et
instructives pour prendre le pouls de l’ importance que revêt pour beaucoup
encore l’ espoir d’ un renouveau muséologique centré sur la question
humaine, peut importe les appellations qu’ on attribue à ses différentes
formes, les idéologies qui rassemblent ou divisent: Un mouvement
polysémique , tantôt vague de fond, tantôt mode, introduisant des
dynamiques surprenantes dans le monde muséologique, en des lieux parfois
inattendus. Un discours en redéfinition constante quand on le considère en
rapport simultané avec l’ ensemble des lieux où ses militants, ses
sympathisants, ses curieux, se livrent à corps perdu à leur exercice préféré,
soit la poursuite de l’ utopie.
Que puis-je déduire de ces rencontres: À Lisbonne ( ICTOP et CA du
MINOM ), à Portimão ( Musées du travail ), à San Sébastian ( 4ème
Congrès de muséologie ), ayant pour cadre deux universités, deux
organisations internationales, un musée ?
Premier constat: Milieux proches ou éloignés du mouvement, les débats sur
la fonction sociale du musée demeurent toujours très vifs, plus prononcés
dans les enceintes universitaires que dans les cercles profesionnels.
Deuxième constat: Cette apparente dichotomie qui se traduit également
dans le partage très net entre la pratique et la théorie, permet néanmoins un
rapprochement indispensable entre les deux : La réduction de l’ écart qui
caractérise ces échanges compte tenu des ressources inégales à la portée
des acteurs communautaires et des universitaires afin de se rendre sur les
lieux des rencontres, l’ appel trop souvent réservé aux personnalités les
mieux connues ou bénéficiant de contacts privilégiés, freinant le
renouvellement du discours.
Troisième constat: Le contact direct avec des acteurs qu’il nous était donné
de connaître, parfois sommairement, à travers les références d’
intermédiaires, la réapparition d’ acteurs que l’ on croyait inactifs , devenus
porteurs de nouveaux messages.
Quatrième constat: Le caractère confortant de solidarités retrouvées faisant
contrepoids à l’ impression d’ isolement et d’ incompréhension qui nous
accable parfois, risquant de fausser nos jugements.
Cinquième constat: La nécessité pour le mouvement de considérer la
périphérie comme son centre, d’ éviter toute tentation hégémonique.
De mon bref séjours à San Sébastian je retiendrai la rigueur des assises, la
chaleur des contacts, la qualité des publications et des intervenants, la fine
intelligence et la modestie des deux Inaki, la connaissance de Chauhtémoc,
la présentation de René Binette, la présence de muséologues Catalans et de
collègues du Leon, le travail consciencieux des muséologies du Pais Vasco,
l’ heureuse cohabitation de Basques de Catalans et de Québécois, enfin la
générosité discrète et courtoise de nos hôtes. De quoi donner chaud au
coeur d’ un membre fondateur du MINOM.

Pierre Mayrand

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